Piscine au matin, activités sportives après-midi et petite paëlla fruit de mer au soir avant d’aller écouter un concert de Rock au bar du camping.
17° à l’ombre au déjeuner. C’est un peu frais. Le manque de soleil se fait sentir.
Arrivé à 11h à la piscine, nous avons un doute sur son ouverture: il n’y a qu’une seule personne et un maitre nageur.
Celui-ci nous rassure sur son ouverture. Il y a juste peu de monde au matin. Effectivement, elle se remplira bien pendant notre présence.
Je n’ai jamais vu une telle piscine dans un camping ! On aurait presque l’impression d’être dans un “center-park” si ce n’est sa taille plus réduite. Grand toboggan séparé de la piscine principale. Rivière sauvage, pataugeoire pour les enfants, coin détente dans l’eau… En plus, nous aurons eu la chance de visiter l’intérieur de Fort Boyard.
Après midi repos à notre emplacement. Vérification des vélos pour demain et siestes. Les vacances…
Tous les soirs, le camping organise une animation sur la scène près du bar. Ces animations sont souvent faites par des artistes extérieurs au camping. Il s’agit alors de groupes de musique, de magicien/illusioniste, … Les animateurs locaux, eux, font des quizz, des karaokés ou des soirées dansantes.
Ce soir, nous aurons droit à un concert du groupe Calhan.
Deux heures de reprises de musiques pop-rock allant des années 60 à nos jours. De Fats Domino à Yodelice en passant par Madonna (et même Natalie Imbruglia). Leurs réarrangements se ressemblent tellement qu’il nous est souvent difficile de reconnaitre le morceau original. Agréable en musique de fond, mais je n’irais pas les voir si le concert était payant.
Malgré tout, le temps passe assez vite en jouant aux cartes.
Ce matin, nous quittons Amboise et direction Saint-Georges d’Oleron.
Le départ se fait un peu en hâte: ce samedi est annoncé comme très dense. Et de fait, malgré notre départ à 8h, sur les 4 heures prévue de route, nous perdrons près de 2 heures dans des bouchons.
Arrivé sur l’île d’Oléron, petit tour au Leclerc local pour nos repas des deux prochains jours. Fruits de mer ce soir, paella fruit de mer demain. Après, nous verrons.
Très bon accueil au camping Vérebleu.
Nous recevons un petit pack de bienvenue (plan des pistes cyclables, listes des activités extérieures au camping et celles organisées en interne, un sac pour les déchets, une bouteille de vin). Le côté 5 étoiles du camping se ressent.
Nous recevons aussi un bracelet pour montrer notre appartenance au camping. Ça, c’est plus le côte club…
Les pistes de pétanque à l’entrée nous font de l’oeil. Nous n’irons pas aujourd’hui mais très bientôt.
Arrivée aux sanitaires (très propre et décorés comme une hacienda), grosse surprise: nous ouvrons le premier WC à l’entrée et ce sont des toilettes turques ! 5 étoiles et toilettes turques ? Ils se fouttent de nous ? Et bien non… Nous n’avons juste pas eu de chances, tous les autres WC sont des toilettes standards. Ouf.
Le camping est bien. Même très bien. Un peu trop ? Je n’y retrouve pas l’ambiance camping qui était tellement présente hier. Chaque emplacement est tellement isolé qu’il ne pousse pas à communiquer avec son voisin. Les activités ont l’air trop cadrés. J’ai l’impression d’être dans un des hôtels all-in que nous avons fréquentés ces trois dernières années mais avec notre propre logement. Ça aura au moins l’avantage de faire une transition pour nos premières grandes vacances.
Après s’être installé, petite sieste à l’ombre des grands arbres qui entourent les emplacements. Le vent frappant ces arbres a un effet endormant très agréable.
La soirée est calme: Fruits de mer en première partie.
Nous sommes à 10 kilomètres à vol d’oiseau de Fort Boyard. La seconde partie sera donc consacrée à Fort Boyard à la télévision en streaming sur le site de France 2. Le wifi est vraiment très bon et la TNT inexistante (surement dû aux grands arbres qui entourent les emplacements).
Petit déjeuner à l’exterieur. Les ennuis d’hier sont déjà oubliés.
Journée calme aujourd’hui. Le camping-car ne bouge pas. Marché au matin, baguette-charcuterie à midi, visite du château après la sieste et puis barbecue. On est en vacances.
Le marché du vendredi se situe le long de la Loire sur une petite place ombragée.
Il y a plus de poissonniers que de bouchers. Cela nous étonne. Amboise se trouve à plus de 400 kilomètres de la mer. Un barbecue poisson nous fait envie. Néanmoins, nous résistons. Demain, nous serons à l’ile d’Oléron et les chances d’avoir du poisson plus frais et moins chers sont très grandes.
De retour au camping presque vide. Soit les gens sont tous partis en excursion, soit il s’agit d’un camping de passage.
Diner froid composé de nos victuailles rapportées du marché (et apéritif).
Après une légère sieste, direction le Château Royal qui surplombe la ville d’Amboise.
Tous les jours à 15h30, une visite guidée est organisée pour les plus petits. Emelyne se découvre une nouvelle passion pour l’histoire des rois.
Nous y trouvons aussi notre compte et découvrons une partie de l’histoire française que nous ne connaissions peu.
Rencontre avec les restes de Léonard de Vinci. Il a décidément beaucoup marqué cette ville malgré le peu de temps qu’il y est resté (de 1516 jusqu’à sa mort en 1519)
Une fête se prépare dans les jardins du château. Tuera-t-on le fiancé de Jane ? Toujours est-il que les invités ne boiront pas un vin effervescent de Loire mais du Taitinger et du Laurent-Perrier.
A notre retour au camping, grosse discussion avec nos voisins français. Partage d’expérience (surtout de leur part). Passionnés de camping et pensionnés, ils nous font le plein d’adresses (camping la Fauche-Prère à l’ile d’Oléron, le zoo de La Palmyre) et de bons plans (l’application smartphone CaraMaps).
Pains saucisses au soir et petite partie de cartes.
Retour de vacances depuis une semaine… J’ai pris le temps d’écrire un billet par jour mais voulant prendre le temps de tout relire, je n’ai rien posté pendant les vacances. Voici donc le premier billet sur une série de 20. La sortie 5 (mariage de ma plus jeune cousine) ayant eu lieu ce week-end, un 21ème billet conclura cette série. Et vu que ne nous ne partirons pas tout de suite, cela mettra de la vie sur le blog.
Voici enfin les grandes vacances. Nous partirons, évidemment, en camping-car.
Après avoir hésité entre le Portugal et la Toscane, nous irons à l’île d’Oléron. C’est moins loins et on y parle français. Pour notre premier voyage de trois semaines, il s’agit de deux gros avantages.
L’île d’Oléron, nous ne connaissons pas. Par contre, nous connaissons et adorons, sa petite sœur, l’île de Ré.
Ayant réservé à partir de samedi et ce jeudi 21 juillet étant férié en Belgique (on appelle ça la fête nationale), une escale de 2 jours à mi-chemin. Nous nous arrêterons à Amboise. Nous y avions passé 2-3 jours en chambre d’hôte il y a 4 ans et avions remarqué ce petit camping au milieu de la Loire (le fleuve, pas le département).
Départ à 11 heures, arrivée à Amboise prévue vers 16h.
Nous n’avons pas encore fait 500 mètres et boum: l’accident.
Une jeune madame nous force le passage dans la rue parallèle à la notre. Cela m’oblige à faire des manœuvres pour pouvoir passer et le grand porte-à-faux de notre camping car atteint la voiture adverse. Pas de gros dégâts des deux côtés, mais un constat à la clef, une heure de perdue et de futurs tracasseries administratives avec les assurances. Les vacances commencent bien.
Évidemment, cette heure de retard nous amène à Paris en pleine heure de pointe. Près de deux heures de perdues et beaucoup de stress. Les parisiens ne savent décidément pas conduire. Dépassement par la droite sur ligne blanche, zig-zag des taxis pour finalement ne pas avancer plus vite que les autres voitures, les motos qui klaxonnent, les voitures qui ne laissent pas passer la police… Normal. Bienvenue dans la jungle.
Nous arrivons vers 19h45 au camping de l’Île d’Or à Amboise. Le camping se situe sur une petite île tout en longueur au milieu de la Loire et en face du Château Royal.
Des montgolfières nous accueillent (des excursions au dessus des châteaux de la Loire sont organisées à partir d’Amboise. C’est sans doute très beau mais aussi assez cher).
L’accueil est excellent. Très professionnel. Nous nous ne sentons pas dans un camping municipal. Le reste de ce court séjour nous donnera la même impression.
Arrivé à notre emplacement, le voisin d’en face (un couple de pensionnés très sympathiques dont le mari est originaire d’Amboise) pense que nous nous sommes trompé d’emplacement. Le plan nous donne raison. Il s’agit juste du voisin de gauche (des wallons) qui s’est installé à moitié sur notre emplacement. Nous empiétons donc sur l’emplacement de notre voisin de droite (des flamands très sympathiques aussi) qui ne s’en formalise pas. Une histoire belge qui finit bien. Un jour de fête national, le contraire aurait été triste.
Vu l’heure, ce soir, nous mangerons au restaurant du camping.
La spécialité du restaurant consiste en des moules de Bouchot/frites à 12€. Qui dit mieux en ce jour ?
Plus de vin blanc sec en stock mais un petit effervescent de la Loire nous ira très bien.
Il pleut depuis trop longtemps. Encore un week-end sans sortie.
Ce billet sera donc un peu plus technique que d’habitude.
C’est bien beau de pouvoir se promener dans l’Europe entière (et même encore plus loin) et de pouvoir se détacher de sa maison mais j’ai besoin d’Internet (ne fût-ce que pour remplir ce blog).
Les frais de roaming data en Europe étant encore assez élevés (même si cela devrait changer mi 2017), la 3G/4G n’était pas encore une option.
Par contre, avec une antenne Wifi longue portée, nous pourrions disposer d’une connection Wifi dans le camping-car.
Ma première piste fut de réaliser une solution home-made:
Le PC sous Windows 8 qui fera office d’access point (un Ainol Mini PC qui vaut moins de 100€) avec 2 logiciels:
Un logiciel qui se connecte automatiquement aux gros Hotspot public français (à condition d’avoir un login/mot de passe pour ces providers): Hotspot Wifi Reconnecter
Un logiciel qui partagera le réseau public vers un réseau privé dans le camping-car: Virtual Router
Une antenne Wifi longue portée. Mon choix s’est porté vers l’antenne 22 dbi de chez maxondes.fr: Ils ont une bonne réputation et l’antenne peut-être fixée facilement sur le camping car. (Même si Vinciane ne veut pas que je le fasse moi-même)
Une carte wifi usb. Le pack de maxondes.fr fourni une ALFA AWUS036NHV
qui n’est plus à présenter. Si ?
Cette solution n’a pas tenu longtemps: elle n’a même jamais été dans le camping-car. Le Mini PC Ainol a besoin d’un écran pour s’allumer et la modification de configuration demande de prendre le PC à distance. Trop compliqué lorsque l’on est en vacances.
Ma deuxième piste (elle a tenu plus longtemps… presqu’une semaine) fut d’utiliser une solution toute faite à base de matériel Alfa.
La solution est connue par de nombreux camping-caristes:
Un routeur Alfa AIP-W525HU qui partage le Wifi dans le camping-car.
La carte USB ALFA AWUS036NHV qui se connecte sur le Wifi du camping à l’aide d’une antenne puissante.
Cette solution, plus propre que la première, comporte plusieurs inconvénients:
Le logiciel du routeur Alfa, dans sa dernière version, est loin d’être un modèle de stabilité. 3 fois sur 4, il était incapable de détecter un réseau wifi sur la carte USB.
La bande passante n’est pas satisfaisante. 10 fois moins de bande passante si je passe par le routeur que si je passe directement par l’AP.
Le logiciel ne gère pas de profils et demande donc de redémarrer (plus d’une minute) entre chaque modification de configuration.
Il me fallait donc trouver une autre solution.
Troisième piste et peut-être bien le Graal…
Remettons nous dans le contexte: ma solution à base de matériel Alfa ne me satisfait pas et Scarlet vient de supprimer les frais de roaming un an avant d’y être obligé par l’Europe.
Je cherche donc un routeur 3G/4G qui, si il pouvait partager aussi du Wifi, remplacerait mon Alfa.
Après beaucoup de produit grand public (l’Huawei Prime, le TP-LINK M5350, ..), je tombe par hasard sur le routeur Teltonika RUT955. Une solution industrielle à peine plus cher que les produits grand public.
Teltonika, je connais: j’ai acheté, pour le compte du TEC, des dizaines de récepteurs GPS pour tracer nos véhicules de contrôles. Les produits sont fiables et bien documentés.
pour partager la 3G/4G via ma carte SIM Scarlet (carte prépayé, option de 500mb valide partout en Europe pour 5€ et activable plusieurs fois)
pour partager le Wifi du camping avec les périphériques du camping-car (tablettes, pc et smartphone)
pour localiser le camping-car sur demande via SMS
Pour le futur, j’ai plusieurs petites idées:
en faire une petite central domotique: utiliser les I/O pour allumer le Trauma (le chauffage) via SMS, lancer des scenarios dans la maison d’après la localisation du camping-car, …
l’utiliser pour créer un logbook (c’est à dire d’envoyer les positions GPS à intervalle régulier sur un serveur pour retracer notre voyage)
l’associer à une caméra USB (ou à la caméra de recul).
partage de la TNT sur les tablettes via un module TNT -> Ethernet. Le HDHomeRun Connect 2 de SiliconDust me parait bien pour cet usage.
La réalisation de toutes ces petites idées dépendront de leur utilité et de leur faisabilité (et de l’accord de Vinciane). Le module est tellement complet que tout est imaginable.
Sinon, j’ai testé la solution « en labo » et elle est vraiment stable.
Il ne reste plus qu’à lui trouver sa place définitive dans le camping-car (et ça, ce n’est pas encore gagné).