Retour sur 2019… Année où nous avons raté la ducasse d’Ath ne savant, évidemment, pas encore que nous la raterions en 2020 aussi…
Ceux qui me connaissent savent que je ne manquerais la ducasse d’Ath (le 4ème dimanche d’Août) pour rien au monde.
Cette année, Clacla était en concert au Solidarité ce même jour. Le choix fut vite fait et nous assisterons donc pour la première fois à ce festival (et deuxième de l’année après La Semo qui est, depuis 3 ans, dans notre programme annuel).
Pas mal d’artistes m’intéressaient cette année dont Axelle Red, Pascal Obispo, Angèle, Mustii et évidemment Clara Luciani. Aya Nakamura et Kendji Girac nous font aussi l’honneur de leur présence. Même si je ne suis pas fan, ils pourraient mettre de l’ambiance.
Nous avons réservé un gîte pour les 3 nuits, histoire de ne pas devoir faire la route Namur-Ath tous les jours (je la fait déjà trop souvent pour le boulot).
Arrivé vers 15h à Namur, la propriétaire ayant eu un empêchement, nous faisons le tour du logement avec elle par téléphone. Super petit appartement, il nous conviendra très bien.
A 16h, une navette (affrétée par le TEC Namur) nous amène rapidement sur le lieu des festivités.
Le premier concert commençant à 17h45, nous nous risquons à la grande roue afin d’avoir une belle vue sur la citadelle et la ville de Namur. Vu les files des 2 autres jours, nous avons eu raison.
Chicos Y Mendez, le premier groupe que nous voyons ne nous enchante pas plus que ça. Après une demi heure, nous décidons donc de visiter les différentes attractions qu’offre le festival. Une exposition dans un tunnel sous la citadelle nous rappelle ce que l’être humain peut faire de pire en matière d’environnement. Triste et froid.
Le deuxième concert nous est proposé par une Axelle Red super active. Je connais la plupart de ces tubes et me permets de chanter aussi. Les filles sont dépitées… Il s’agissait de la première fois que je la voyais et Axelle a déjà 51 ans… Je la voyais toujours comme à son époque de Kennedy Boulevard. Je viens de prendre un coup de vieux.
Ma chère et tendre nous rejoint pour la fin du concert et nous enchaînons rapidement par notre repas du soir… Trop de files. Nous attendons plus de 30 minutes pour un hotdog.
Cela nous empêche de voir le concert de Gaëtan Roussel. Nous entendrons juste de loin Léa (qu’il chantait il y a 22 ans avec Louise Attaque)
Dernier concert avec Pascal Obispo (54 ans), déguisé pour l’occasion en un Joker (celui de Batman, pas les jus) plus vrai que nature.
Il nous rappelle, un peu aigri, son expérience raté Captain Samouraï Flower, et nous chante Le Drapeau, ode visionnaire à l’écologie (selon lui).
Nous aurons aussi droit a ses plus grands tubes dont Lucie qui a enflammé l’assemblée (à l’aide des lampes des smartphones à défaut de briquets).
Nous quittons Pascal avant la fin du concert afin de ne pas devoir faire la file pour la navette qui nous ramènera à l’appartement.
Pas d’attente. Nous arrivons chez nous avant qu’il ait fini.
Déjà après cette journée, nous avons du mal à croire que nous n’ayons payé que 61,5€ pour les 3 jours ! Rien qu’Axelle Red ou Pascal Obispo pourrait justifier ce tarif.
Aujourd’hui, pas de concert avant 17h15, nous avons donc le temps pour nous faire un petit restaurant à Namur. Nous nous mettons vite d’accord pour une petite brasserie dans le centre. Super terrasse, super service et nous tombons le jour des moules. Rien ne pouvait plus me faire plaisir.
Une promenade digestive dans la ville me donne une autre vision de Namur que celle que j’ai presque 2 fois par semaine en y allait pour le travail. Le centre est vraiment vivant, des terrasses partout dans les petites rues piétonnes. Cette ville mériterait plus d’attention de notre part.
Nous décidons de monter jusqu’à la citadelle à pied. Mauvaise idée. Il fait plus de 30 degrés, la citadelle est très haute et la digestion n’aide pas non plus. Nous (et spécialement moi) arrivons en sueur au festival.
Nous nous baladons donc sur la citadelle qui a ouvert la seconde partie où se situe les scènes du Maquis et du théâtre de la verdure et partons à la recherche d’une petite zone ombrageuse pour nous reposer.
Une voix et une musique nous surprend et nous donne envie d’en savoir plus sur ce concert. Nous tombons sur le groupe Beautiful Badness dans le théâtre de la verdure. Double surprise: le théâtre de la verdure est une scène où l’ont peut s’assoir (il s’agit d’un amphithéâtre à ciel ouvert de 2800 places) et le groupe est vraiment excellent. Ils nous font une reprise de I’ll Be There for You (le générique de Friends) surprenante et nous font regretter de ne pas être arrivés plus tôt et d’avoir raté Tanaë (que nous avions déjà appréciée à LaSemo) qui s’y présentait juste avant.
Après ce concert génial et une petite séance de dédicace, nous nous rendons au Belvédère pour aller voir Sarah Carlier. Le Belvédère est un café qui doit sans doute être ouvert toute l’année à la citadelle de Namur et dont une partie a été transformée en scène. Si l’idée d’un concert intimiste est sympa, lorsqu’il fait encore plus de 30 degrés et que le festival accueillait 28.000 personnes ce jour, l’effet n’est plus le même. Trop chaud, trop de mondes dans une petit espace. Nous écoutons une chanson et nous en allons… déçu de ne pas en avoir profité plus.
Après un petit repas thaïlandais (sans trop de files), direction le concert de Jeanne Added au théâtre de la Verdure. Le fait que nous soyons assis la dérangeait beaucoup. Et bien que j’apprécie ce qu’elle fait, la voir en festival fût un peu décevant. Sa musique électronique n’était pas assez mise en valeur par un festival en plein air. Une grande partie des spectateurs (dont nous) sont partis avant la fin pour voir celle qui était la star du festival pour beaucoup: Angèle!
Malgré qu’elle n’ait fait qu’un seul album, nous connaissions toutes les chansons à force de les avoir entendues. Peu de nouveaux artistes peuvent se vanter d’avoir autant de morceaux excellents dans un seul album (qui a dit Clara Luciani ?)
Nous finissons par Mustii. Ce type est fou mais sa musique me plait.
En partant un peu avant la fin du concert de Mustii, comme pour le concert de Pascal Obispo, nous nous étions dis que nous n’aurions pas trop de files pour attendre la navette. Grosse erreur. La file était déjà bien présente. Les gens doivent moins aimer Mustii que Obispo.
Nous décidons donc de faire les 40 minutes jusqu’à l’appartement à pied. Paisible promenade vers 1h du matin. Les filles me font promettre de ne plus le faire le lendemain.
Déjà le dernier jour. Direction le festival directement. Nous ne voulons plus marcher comme la veille.
Premier concert avec Grandgeorge que nous quittons rapidement. Cela ne nous plait pas assez que pour devoir l’écouter debout sous cette chaleur.
Nous nous dirigeons donc vers le théâtre de la verdure pour aller écouter Suzane dont les critiques ont l’air plutôt élogieuse. Pas déçu. Une jolie reprise de Laisse tomber les filles de France Gall, une énergie communicante et des chansons que ne renierait pas notre Stromaë national.
Encore une jolie découverte avec Adam Naas. Le type a l’air complètement à l’ouest et nous le quittons à regret avant la fin pour une jolie nana: la Grande Aya Nakamura.
Dire que j’en suis fan serait mentir mais bon dieu qu’elle sait mettre l’ambiance !
Chanteuse suivante et grosse déception: Camélia Jordana. Elle nous joue son dernier album ‘musique du monde‘ avec un public qui n’attend que l’artiste suivant.
Nous décidons de prendre notre repas du soir pendant le concert de Kendji Girac. Nous retrouvons Kendij après 30 minutes. Kendji est généreux: son concert dure plus d’une heure 30. Sa passion se sent et on voit qu’il n’a pas envie de partir.
Même en n’étant pas fan, cela fait plaisir.
Dernier, et pas des moindres, concert: Clara Luciani. Nous arrivons 45 minutes avant le début afin d’être tout devant. La dernière fois que nous avions été la voir (au Manège à Mons), je me remettais d’une blessure à la jambe qui m’empêchait de rester debout, nous forçant à choisir les places assises dans les gradins au lieu de la fosse.
Ce n’est pas le cas ici et nous comptons bien en profiter !
En arrivant si tôt, nous avons la chance de voir aussi la montée du décor et de la préparation des musiciens. Déjà un petit concert tout instrumental.
Après avoir enchainé plus de 200 concerts en deux ans, Clara nous fournissait une de ces dernière prestation avant un repos bien mérité.
Malgré un concert plus petit (festival oblige), c’était magique.
Vivement son prochain…
Bilan:
– Nous y retournerons l’année prochaine (et en plus, pour une fois, le festival n’aura pas lieu le même week-end que la ducasse d’Ath)
– Clacla est décidément formidable
– Trop de monde. Une scène supplémentaire ne serait pas superflue afin de diviser les spectateurs (même si il faudra faire des choix sur ce que l’on ira voir)
– Nous prévoirons des gourdes vides l’année prochaine. Trop de files au point d’eau.