Grand soleil ce matin. Dernière journée complète au camping.
Atelier Galets peints pour Emelyne entre 10h et 11h30. Zoé envoie ses cartes postales aux amies (au féminin). Le reste de la journée sera tranquille: piscine, tir à l’arc, … Nous profiterons du camping autant que possible.
Nous entendons souvent des français parler de sopalin autour de nous. Voici donc l’instant culture… Sopalin est une antonomase provenant de la SOciété du PApier LINge pour son essuie-tout vendu sous la marque Sopalin (inconnu en Belgique). L’antonomase est une figure de style dans lequel un nom propre est utilisé comme nom commun. Certaines antonomases se lexicalisent et arrivent dans le dictionnaire. Les plus connues sont poubelle, bordeaux, roquefort ou atlas. Je ne le savais pas pour silhouette (de Etienne de Silhouette) ou barème (du mathématicien François Barrême). Voila. Fin de l’instant culture.
Les jeux Olympiques commencent aujourd’hui. Oui. Et alors ?
Magret de canard au barbecue ce soir.
Il est temps de tout ranger et se préparer pour la prochaine étape: le Puy du Fou !
Drache depuis 5 heures du matin. Le réveil est dur. Va-t-on changer nos plans ? Un petit coup sur la météo et apparement, le soleil reviendrait vers midi. Nous prenons donc le risque: on y va !
Le camping-car résonne, trop de bruit. Le mal de tête est toujours présent. Nous prendrons donc, pour la première fois, le petit déjeuner au bar du camping. Nous ne verrons quasi personne et nous monopoliserons la seule table du bar intérieur. Mais où sont donc passé les gens ?
Le bus arrive 2 minutes après nous. J’aime quand un plan se déroule sans accroche. Le bus est vide aussi: les vacanciers ont réellement quitté l’île cette nuit.
P’tit train de Saint-Trojan aujourd’hui et beaucoup de transports en commun. Nous serons ainsi au sec.
9h34 Départ du camping pour la ligne verte vers Dolus d’Oléron.
10h15 – 10h20 Parc aquatique Iléo vers Saint-Trojan-Les-Bains via la ligne violette.
10h46 Arrivée à l’arrêt Marché à Saint-Trojan-Les-Bains.
Nous arrivons à Saint-Trojan sous la pluie.
Miam au restaurant Les Poissons rouges. Nous réservons à 11h50 pour manger à midi. Il reste une seule table de libre. Nous avons eu plus de chances que chez Mamelou.
Repas excellent. Huitre, tartare de thon, sardines grillées et sèches à la plancha pour les adultes. Juste un regret: je n’ai pas vu les huitres chaudes dans les suggestions du jour. J’en ai jamais mangée et si il y a un endroit où j’aurai pu le faire, c’est bien ici.
Nous prenons le p’tit train après midi à 14h30 à la » gare » de Saint-Trojan. Il pleut toujours. Le p’tit train nous conduit à l’extrémité sud de l’île d’Oléron. Il s’agit d’un plage paradisiaque… du moins quand il fait beau.
Le soleil nous rejoindra à partir de 16h, heure à laquelle commence la régate.
Nous y allions spécialement pour ça (et pour le p’tit train) et bof… Il s’agit de voiliers qui se ressemblent assez tous. Après 10 minutes, l’ennui apparait vite. Peut-être que si nous y avions passé toute l’après-midi et la soirée (ils faisaient une églade de moule à 19h mais notre dernier bus part à 18h), nous aurions mieux apprécié cette régate. Les locaux ont l’air d’apprécier.
18h01 Départ du marché vers Dolus d’Oléron via la ligne violette.
18h45 Parc aquatique Iléo vers Chéray via ligne verte
19h24 Retour au camping.
Nous mangeons une soupe de poisson: nous avons toujours un manque de poisson.
Nous éviterons la soirée avec le “grand” hypnotiseur Franck Syx…
La pluie reviendra vers 21h mais pas pour longtemps.
Nous voulions retourner à l’île d’Aix aujourd’hui mais, dû aux marées, la journée est plus courte d’une heure. On arriverait à Aix à 14h pour en repartir à 19h… Trop court pour nous.
Le camping organise aussi une visite chez un ostréiculteur à 15h à Fort Royer (tout près de Boyardville) mais ne prévoit pas le déplacement. Nous irons donc par notre propre moyen: en vélo !
Boyardville, c’est là où nous avons pris le bateau mercredi passé. Nous n’avions pas pu le visiter.
2 heures et demi de vélos pour arriver à Boyardville. Nous sommes exténués. Et dire qu’il faudra refaire cela au retour.
Nous n’avions pas prévu d’aller au restaurant ce midi mais un petit temps de midi reposant nous fera du bien. La Marina sur le port nous conviendra: 10,90€ pour une entrée et un plat (assiette de fruits de mer en entrée, raie aux câpres pour moi et thon à la plancha pour madame). Ce n’est pas de la grande cuisine mais qualité/prix, c’est imbattable.
Il est déjà 14h45 que nous devons partir pour aller visiter l’ostréiculteur à Fort Royer. Nous connaissons notre guide: nous l’avons vu dans l’émission Cap Sud Ouest à propos de l’île d’Oléron. On sent sa passion dans ses explications et elle nous apprend énormément de choses sur les huîtres.
Par exemple, nous ne savions pas que l’huitre cultivée sur l’île d’Oléron provenait du Japon. Il s’agit de la crassostrea giga. L’huitre originale, la plate que l’on retrouve encore en Bretagne, a été décimée suite à une épizootie début du siècle dans le bassin de Marennes-Oléron. Une autre espèce venue du Portugal a donc été cultivée pendant une grosse cinquantaine d’année et s’est retrouvé décimée à son tour. La Gigas a donc été importée et cultivée depuis. Elle pourrait être remplacée bien vite dû aux pertes qu’ils ont actuellement (de 40 à 80%).
Nous avons pu voir aussi comment les huîtres sont cultivées. Leur laitance s’échappe dans l’océan et les bébés huîtres se fixent sur un support pour survivre. Ces supports ont variés au fil du temps. Des tiges métalliques, des plaques d’ardoise, des tuiles en terre cuite ou d’autres supports plastique co-éxistent.
Une autre espèce, les huîtres triploïdes, est aussi cultivée sur l’île. Il s’agit d’une espèce artificielle créée en laboratoire. Elle ne se reproduit pas. Cela à l’avantage qu’elles n’ont pas la laitance qui donne un goût pas agréable à l’huitre pendant sa période de reproduction (l’été) et qu’elle est mangeable après 2 ans au lieu des 3 ans habituels. Mais le désavantage, c’est que les ostréiculteurs doivent passer par des écloseries. C’est un peu ce qui se passe dans le monde des semences de légumes: des firmes fabriquent des légumes sans pépin / stérile afin de rendre dépendant l’agriculteur. Je suis contre le principe mais mon avis importe peu aux vendeurs de semence. Toujours est-il que des associations d’ostréiculteurs lutent aussi contre ses huîtres. Mais auront-ils toujours le choix ?
Une dégustation de 6 huitres accompagnée d’un verre de vin nous est offerte après la visite. Merci au camping Verébleu. Cadeau de 5€ mais cadeau quand-même.
Un seul regret: ne pas l’avoir fait la semaine passée.
Réveil en douceur ce matin après un début de nuit agité.
Je suis en train de lire “La théorie de l’information”, le premier roman d’Aurélien Bellanger. En gros, ça raconte l’histoire d’un homme devenu milliardaire grâce au minitel rose (c’est très inspiré de la vie de Xavier Neil, la septième fortune de France). Il mélange trop la réalité à son histoire qu’à force, on ne sait plus où est la vérité. Cela n’empèche que l’envie de créer ma société m’est revenue et que j’ai passé une partie de la nuit à développer cette idée. L’avenir dira si elle était bonne ou si cela me passera comme souvent.
Tir à l’arc pour les filles avant de partir à Château d’Oléron.
12h34 Ligne verte vers Château d’Oléron.
13h27 Arrêt à Camping Ostréa Vacances.
25 minutes de marche sur la route des huitres pour aller chez Mamelou.
Mamelou est un ostréiculteur qui a son propre petit resto près de ses bassins. Un peu le genre de Frank sur l’île d’Aix. En plus, il fait des églades de moules. Cela en fait donc une escale obligatoire.
Arrivé là bas: il est complet. Pas moyen d’avoir une place même si on attend. Je comprends les commentaires à propos de la patronne. Certains pourraient la qualifier de “quelqu’un de vrai”. Je la trouve juste désagréable. Je râle: pas un restaurant à moins d’une heure de marche et j’ai faim. Il ne faut pas m’embêter quand j’ai faim ! Le prochain bus part dans une heure. Nous marcherons le long de la route des huîtres pour patienter. Pas de pistes cyclables ni de trottoirs. La route des huîtres est une route bordées de cabanes ostréicoles Nous nous arrêterons dans le bar d’un camping en face d’une halte. Il n’est pas vraiment bon de me parler à cet instant…
Nous redescendons de la route des huîtres pour aller vers Château-d’Oléron et découvrir la citadelle.
La boulevard du port est bordées de cabanes d’artiste. Château-d’Oléron est un belle ville de vacances. Il s’agit de la plus grosse ville touristique que nous ayons vu pour l’instant. Beaucoup de campings-car dans les campings et dans une grosse aire de service. Cela explique les 3 pauvres camping-car dans notre camping: tous les autres sont ici.
Le camping municipal semblait correct et surtout bien placé. Près du centre, près d’un supermarché et le tout pour juste 29€ par jour. A comparer aux 68€ que nous payons, ça fait réfléchir. Ils n’ont pas de piscine mais un petit étang qui donne sur la mer.
Nous mangerons au restaurant du port. Un des rares restaurants qui servait encore à 15h30. Nous avons bien mangé malgré qu’il ne soit pas mis en avant dans les guides touristiques et sur Tripadvisor. Le contraire aurait aussi été difficile: le moules-frites est bien géré sur l’île. Et pour une fois, elles étaient sans petits crabes. (des vraies bouchots ?)
Du haut de cette citadelle, 380 ans vous contemplent. On est loin des pyramides, mais c’est déjà pas mal.
La ballade à vélo pour Boyardville est ajournée. Nous ne sommes pas motivés pour rouler pendant des heures.
Cette journée sera donc encore une journée « relax ».
Nous irons donc à Saint-Georges-d’Oléron pour faire le plein d’eau potable et nous en profitons pour manger le plateau de fruit de mer au Saint-George. Je viens de rééquilibrer la part moules – huitres de ce séjour. L’honneur est sauf.
Après-midi pétanque… J’ai gagné les trois parties: la routine donc.
Les derniers voisins qui étaient là lors de notre arrivée viennent de partir. D’autres ont pris leur place. Nous sommes entourés de caravanes. Les aoûtiens seraient-ils plus caravanes que les juillettistes ? Sachant que la réservation minimale est de 7 jours, nous serons les prochains à partir. Le temps passe trop vite en vacances.
Je viens de voir que le camping louait un voilier First 27.7 à la semaine. Lors de notre visite du port de Saint-Denis d’Oléron hier, nous nous demandions le prix de ces voiliers. Un First 27.7 neuf coute 53.138€ neuf. Soit à peine plus que notre camping-car pour presque le même confort. Après, il y a d’autres contraintes tel que les frais d’emplacement, le permis bateau, … Mais pourquoi pas plus tard ? A réfléchir.
Pré-apéro au bar du camping. Apéro chez nous et planification du reste de la semaine. Des beaux moments sont encore prévus.
L’écriture de ces billets aura au moins apporté une certaine rigueur: il nous est déjà arrivé de tellement vivre au jour le jour qu’à la fin des vacances, nous avions l’impression de ne rien avoir fait. Ce n’est pas le cas ici. Le planning des jours à venir est préparé quelques jours à l’avance et même si il n’est pas toujours respecté, il nous permet d’avoir une vision à court terme du restant de notre séjour.