Pâques 2017 – Sortie 1 – Futuroscope

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Bel accueil

Direction le Futuroscope. Nous partons à 6h30 pour être présents dès l’ouverture du parc. Le soleil ne s’est pas encore levé.

Il s’agit de notre deuxième visite au Futuroscope. La première fois, c’était il y a 3 ans en revenant de… l’île de ré.

Le Futuroscope est principalement un parc à spectacles. Simulateurs 4d, documentaires et films constituent les 9 dixièmes des attractions.
Nous clôturons nos vacances de cette manière depuis quelques années: la visite d’un parc d’attraction casse le rythme des congés et nous permet de retourner à notre train-train quotidien plus facilement (du moins, je le crois).

La nouvelle attraction phare de cette année (L’Extraordinaire Voyage) est réservée au moins de 1 mètre 95 et m’est donc interdite. Les filles en profiteront néanmoins et se moqueront, gentiment, de moi.

Le repas du midi a lieu au « quai gourmand ». Self-service avec plat et dessert à 14,5€. Nous ne sommes pas volés.

L’après midi, nous continuons le tour des spectacles. Nous sommes contents de voir que beaucoup de spectacles ont été changés. La dernière fois, nous avions été étonnés de la mauvaise qualité de certaines projections. Ce n’est plus le cas maintenant.

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Cuisine moléculaire

Mention spéciale à l’exposition « Futur l’Expo » qui nous donne un avant goût… du futur au travers de robots, d’animations et d’un bar « Cuisine moléculaire ». Ce fût très instructif.

Nous avons fait deux fois l’attraction « Arthur, l’aventure 4D » qui, même si elle n’est pas aussi bien qu’à Europapark, mérite à elle seule d’aller au Futuroscope.

Notre repas du soir a eu lieu, comme il y a 3 ans, à la « Table d’Arthur ». Pour 23,5€ (pour les adultes) et 16€ (pour les enfants), le restaurant propose un buffet à volonté et boissons comprises. Très honnête pour un parc d’attraction.

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Arthur n’est jamais loin

Le repas fini, nous avons juste le temps de rejoindre les gradins pour le spectacle nocturne « La forge aux étoiles »

Imaginé par le Cirque du Soleil et joué depuis à peine une semaine, il ne nous a pas laissé un trace indélébile.

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Spectacle nocturne

L’ancien spectacle nous avait pourtant fasciné il y a 3 ans.

Maintenant, après avoir vu les spectacles du Puy du Fou, il paraît presque fade.


Après une bonne nuit, retour à Ath en passant par Paris: je pensais naïvement qu’un dimanche midi, cela serait calme. C’était sans compter sur le « Marathon de Paris 2017 ». Bien vu…

Conclusions de cette semaine:

  • Nous ne ferons plus 3 fois 2 nuits sur l’île de Ré. Trop de contraintes: temps de migration entre deux campings, remise en place du camping-car (vélos, extérieur, intérieur…)
  • Hors saison, le manque de confort des 3 étoiles se fait sentir. En pleine saison, l’ambiance doit faire oublier ce point.

Pâques 2017 – Sortie 1 – Ile de Ré

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L’Hiver est fini ! Une semaine de congé: le camping-car peut enfin ressortir.

Pour cette occasion, nous partirons à l’Ile de Ré. Nous y sommes déjà allés en appartement en 2014 à la même période.

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La petite
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La grande

Cette année, cela sera avec notre nouvelle maison roulante. Un peu d’appréhension: les Rétais ne sont pas réputés pour aimer les camping-caristes: interdiction de stationner de 23h à 7h hors camping, portique près des accès aux plages, …

Un article paru dans Sud-Ouest explique cela:

« La guerre déclarée aux camping cars

Les élus des dix communes mais également la grande majorité de la population Rétaise commencent à prendre sérieusement en grippe ce mode de HLL (habitation légère de loisirs) motorisés que sont les camping cars qui, bien que légalement assimilés à une voiture particulière (le coût du passage du pont en témoignant) sont très loin de pouvoir être considérés comme tels.

Certains camping caristes usent et abusent du vide juridique relatif à ce type de véhicule. Sur route bon nombre d’entre eux peuvent se révéler dangereux, le tout à 40 kilomètres à l’heure! Résultat: de mul­tiples ralentissements sur les routes étroites de l’île, l’énervement de la population locale qui travaille; des dépassements parfois très. osés consécutifs à cet énervement et hélas les accidents aux graves conséquences.

Mode de vie, hors la route, pour ce genre de clientèle en transit dans l’île, tous les endroits sont idéaux pour s’arrêter, pour s’installer, voire même pour passer la nuit. Peu importe qu’à deux mètres d’eux, un panneau interdise tout stationnement prolongé, peu importe qu’il soit précisé que le site où ils se trouvent soit répertorié site classé ou site remarquable. Quant aux moins responsables d’entre eux, quel que soit le lieu, ils n’hésiteront pas à y déverser leurs eaux usées. Après quoi, ces gens claironneront partout qu’ils sont des amoureux de la nature, qu’ils ont choisi ce mode de vie pour être à son contact et pour ne pas aller s’entasser dans ces ghettos que sont les campings. Alors pour faire face a l’incivisme de certains de ces nouveaux gens du voyage des municipalités ont d’ores et déjà pris des arrêtés interdisant le stationnement hors lieux spécifiques.

Porte-monnaie: d’autres communes se sont équipées en aires de services aménagées dans leurs campings ou les camping caristes peuvent bénéficier de bornes électriques, de points d’alimentation en eau potable, d’installations sanitaires, de puits pour l’évacuation des eaux usées etc. Mais ces services sont payants, et la beaucoup re­chignent à sortir le porte monnaie et préfèrent rester libres de leurs mouvements en allant se poser ou bon leur semble. C’est contraire à notre philosophie d’un tourisme libre.

Pour lutter contre cette inva­sion grandissante fleurissent actuellement dans l’île des aménagements anti-camping cars: rondins de bois en rangs serrés enfoncés dans le sol réaménagement des parkings, places de stationnement plus étroites, barrières aux entrées limitant l’accès aux véhicules de moins de deux mètres de hauteur, etc

Des mesures qui certes ne vont pas toujours dans le sens de la politique Rêtaîse visant à développer le tourisme mais, pour une fois, les professionnels du tourisme dans leur grande majorité approuvent ces mesures.Ce n’est pas une clientèle intéressante pour l’île, elle n y dépense généralement pas grand chose, les placards sont déjà remplis de victuailles avant qu’ils ne prennent la route – Jean Pierre Pichot ».

Mais qu’importe, nous préférons nous installer en camping et quoi qu’en dise M. Pichot, nous faisons vivre le commerce local !

La météo prévue pour la semaine est convenable: 16 degrés de moyenne. L’année passée, les 12 degrés et la pluie nous avaient fait préférer l’Alsace.

La première sortie du camping-car après une longue immobilisation nous oblige à vérifier un tas de points:

  • pression des pneus,
  • état des batteries (même si, grâce au panneau-solaire, on devrait les retrouver à 100%)
  • sécurité du Trauma (notre chauffage-central)
  • gaz,
  • fonctionnement de la pompe à eau,
  • frigo

Après vérification de tout ces points la veille et remplissage du camping-car, nous sommes prêts pour le départ.

Le pneu arrière du vélo de Zoé s’est dégonflé pendant la nuit. J’avais pourtant tout vérifié le vendredi après-midi. Je suis donc contraint de trouver une chambre à air pour notre promenade de lundi… Super.

Pause baguette à Neufchâtel-en-Bray (la ville du fromage en forme de coeur) grâce au Leclerc local.

Nous passons cette première nuit au camping « Le Septentrion » au bord du Lac de Brûlon (tout près du Mans)

Petit camping sans prétention mais bien entretenu. Nous arrivons le premier jour après la pause hivernale. Le restaurant-snack et la piscine n’ouvriront que dans 15 jours.

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Promenade vers le village

Le village ne possède pas de restaurant non plus. Pas grave: il nous reste un repas HelloFresh végétarien dans le frigo et nous avons trouvé une petite supérette pour nous approvisionner en viande (ils ont aussi un boucher, mais sa viande oxydée nous a un peu refroidi)

Pré-apéro au bar-tabac du village qui ne possède pas de Coca Zéro: ils en ont achetés quand Coca Cola l’a sorti mais cela n’a pas marché: j’aime la France profonde.

Après le repas, l’émission Palmashow, le retour. Ce n’était pas prévu au programme (nous l’avons déjà vu) mais j’ai oublié ma prise HDMI pour l’iPad et la Chromecast a besoin d’une connection Internet même pour jouer du contenu Plex local. La clef USB de l’année passée fera donc l’affaire.


Plus que 350 km à faire jusqu’à l’île de Ré.

Nous avons tout le temps.

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Clocher de Ars-en-Ré

Premier camping sur l’île de la semaine: Le camping « Airotel Le Cormoran » à Ars-en-Ré. 5 étoiles, parc aquatique chauffé et wifi dans tout le camping. Bar-restaurant qui sert des succulentes pizzas, des moules à toutes les sauces, des salades et des hamburgers et des plateaux de fruits de mer sur réservation (dixit leur site). Sur papier, cela devrait être pas mal.

Hors saison (des moules et des touristes), nous aurons droit à une carte plus légère. Pizza, steak ou hamburger.

Le camping n’est pas mal. Même s’il n’est pas aussi bien que celui de l’île d’Oléron l’année passée. Comme hier, pas de planche au WC et moi j’aime bien être assis.

Ars-en-Ré se situe au nord de l’ile, pas loin du phare de la baleine (notre excursion de demain). Petite ville remplie de maisons blanches, elle caractérise bien le reste de l’île.

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Premières huitres

Nous prendrons notre pré-apéro au port. Un bar à vin et à huîtres nous accueille très agréablement. Je ne sais pas si c’est dû au fait que c’est notre premier jour, mais je me sens mieux accueilli que sur l’île d’Oléron. Soleil, huîtres et vin: “On est en vacances”

Notre belgitude s’est encore manifestée dans un petit magasin. La vendeuse nous demande notre code postal et Vinciane lui a répondu septante-huit zéro zéro. Hormis le fait de ne jamais dire un code postal de cette façon en Belgique, la vendeuse nous a aussi demandé ce que voulait dire septante. Le « soixante-dix huit » sorti de notre bouche nous a donné l’impression de parler une langue étrangère.

Sur le port, nous avons aussi trouvé un loueur de vélo (assez fréquent sur l’île) qui vendait la bonne chambre à air 24×1.75 (ce n’était pas le cas au Leclerc la veille). Le restant de mon après-midi est déjà programmé.

Repas au restaurant du camping. Pizza et hamburger pour les filles. Bavette pour moi. Ça manque de poissons mais la viande était excellente.


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Balade en vélo

Premier petit déjeuner dehors. 8 degrés. Pas très chaud mais nous n’avons pas envie de rester enfermés.

Nous sommes toujours aussi seuls sur les emplacements. Quelques bungalows ont l’air d’être occupés par des employées. C’est agréable d’avoir un camping 5 étoiles à soi.

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Les marais si calme

Le camping-car ne bouge pas aujourd’hui: journée vélo.

Direction le phare des Baleines (que nous ne visiterons pas cette année).  257 marches et 57 mètres de haut, Vinciane ne l’avait pas fait il y a 3 ans et ne veut toujours pas le faire.

En 2014, nous nous étions restaurés à la Cabane au pied du phare des Baleines. Evariste nous avait accueillis à l’entrée de son établissement avec sa raie bien fraîche.

Nous l’avons revu, par hasard, dans le reportage ‘Les carnets de Julie’ sur l’île de Ré. Il y présentait son éclade de moules. Nous avons raté cette spécialité régionale sur l’île de l’Oléron l’année passée. Cette année, au mois d’avril, les seules moules que l’on trouve sur l’île viennent d’Irlande. Nous pouvons donc encore oublier l’éclade cette fois-ci.

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Le phare nous a guidé

12 km de vélos aller-retour sous un beau soleil.

Evariste et Dominique, les patrons de la Cabane, sont toujours aussi sympathiques. A défaut d’éclade, j’ai pu goûté la chaudrée, soupe de la mer charentaise composée de coquillages, poissons et poulpes. (Précédée, bien évidemment, par des huîtres). Pour les filles, rillettes de poissons, ailes de raie et cabillaud tout droit venu du port de la Cotinière (le port de l’autre île)

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Piscine en avril

Passage au Super U au retour et après-midi detente: piscine (eh oui.. un 3 avril) et sauna/hamam pour Vinciane.

Un autre camping-car nous a rejoint et un groupe de jeunes ingénieurs qui ont souffert lors du montage de leur tente. L’air de rien, le camping est maintenant 3 fois plus remplis.

Soirée au calme. Nous avons besoin de nous reposer de cette journée sportive.

Journée parfaite. Avoir l’île de Ré pour nous tout seul est magique. Et le temps, s’il n’y avait pas le petit vent frais, n’a rien a envié à celui que nous avons eu en juillet l’année passée sur Oléron.


Nous quittons le Cormoran pour le Puma. 5 étoiles pour un 3 étoiles. Espérons que l’on ne soit pas déçus.

Bienvenue à La Couarde.

Ici, on connaît: c’est le lieu de notre première escapade Rhétaise il y a 3 ans.

Au matin, un petit tour à la plage sous un grand soleil et les pieds dans l’eau.

Nous devons libérer Le Cormoran à 12h et le Puma nous accueille à partir de 16h. Nous avons donc 4 heures à remplir.

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Aire de camping-car
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Saint-Martin

Une visite au centre Leclerc de Saint-Martin et une petite balade dans le centre combleront ce temps.

Un parking à l’extérieur de la ville nous accueille gratuitement. D’autres camping-cars sont déjà présents.

Saint-Martin-De-Ré est une ville fortifiée par Vauban dont les remparts sont très bien conservés. Vu du haut, on peut s’imaginer comment était notre belle ville d’Ath il y a quelques siècles. Le restaurant que l’on avait fait il y a 3 ans nous avait donné une mauvaise impression de cette ville. Après coup, c’est pourtant la plus belle ville de l’île.

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Encore des huitres

Les filles ont enfin pu savourer leur glace de chez “La Martinière” (il était fermé à Pâques il y a 3 ans)

Ce soir, fruits de mer au menu. Le Leclerc était bien achalandé niveau poissonnerie.

Le Puma ne dévore pas le Cormoran. Je répète: “Le Puma ne dévore pas le Cormoran.”

Les deux étoiles de différence se font sentir: pas de piscines, bloc sanitaire rudimentaire et pas chauffé, emplacements beaucoup plus petits (à peine tout juste pour le camping-car) et à 2,5 km du centre. Nous avons déjà envie d’aller voir ailleurs.

Si on ajoute le coût du Wifi, on arrive à un tarif plus cher que le Cormoran. Rapport qualité/prix très en dessous donc.

La fin de la journée se passera à la Couarde à pied pour préparer notre expédition “Le Balaou” de demain.

Repas et dodo.


Journée repos aujourd’hui: les adultes (à défaut des enfants) sont fatigués.

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Derrière… la plage !

Matin, go to “La plage” et promenade les pieds dans l’eau.

L’après-midi, nous profitons des infrastructures du camping. Enfin, de l’infrastructure: la table de ping-pong.

Le camping dispose aussi d’une salle “multimédia” équipée d’une télévision, d’un baby-foot, d’un snooker, d’un flipper et de… deux bornes d’arcades: Sega Rally et House of the Death.

Vu l’état des deux bornes, j’ai l’impression d’être dans Jurassic World lorsqu’ils découvrent les locaux abandonnés de Isla Nublar après des années d’inoccupation. C’est triste de voir mourir toutes ces bornes abandonnées dans des campings sordides (j’exagère exprès pour soutenir mon propos) et de subir la fermeture de tous les luna-parks.

Ces vieilles bornes me donnent l’occasion d’introduire ma borne. Depuis fin février, je suis en train de construire une borne d’arcade… mais j’en parlerai dans un autre article bientôt.

Deuxième journée un peu fraîche. Le soleil est agréable mais les nuages et le vent donnent l’impression d’avoir 10 degrés de moins.

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Le Balaou

Restaurant ce soir: encore un souvenir d’il y a 3 ans: Le Balaou. J’y avais mangé les meilleurs calamars de ma vie.

Le centre de La Couarde se situant à 2 kilomètres du camping et n’ayant pas envie de bouger le camping-car, nous irons au restaurant à pied.

Le restaurant ouvre à 19h et nous arrivons dans le centre vers 17h00. Près de 2 heures à combler dont une passée dans le seul café ouvert à 17h00: le bar-tabac près de l’église qui propose tous les sodas à 3,60€. Venez à moi pigeons de parisiens…

Nous sortirons du restaurant un peu déçus: il était mieux dans nos souvenirs… Cela ne valait pas le fait d’y avoir consacrer toute une journée.


Départ avant 10h

Nous quittons le camping pour nous rendre à La Flotte en Ré au Camping Le Bel Air. Il fait partie du groupe Flower Camping. Notre dernière expérience dans un camping de ce groupe au Crotoy fût plus que parfaite.

3 étoiles aussi mais avec une piscine chauffée. Nous espérons qu’il soit un peu mieux que celui d’hier avec, au minimum, des sanitaires chauffées.

Nous pouvons arriver à partir de 14h. 4 heures à remplir. Un des points noirs de cette semaine. Nous irons à nouveau nous garer au parking camping-car de Saint-Martin.

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Halles de Saint-Martin

Et pour midi, direction RE Ostrea, petit bar à huitres tenu par un Lorrain à moins d’un kilomètre de Saint-Martin-De-Ré.

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Ré-Ostréa

Ici, les souvenirs n’étaient pas galvaudés: ce fût parfait ! Bulots cuits à la perfection, huîtres, crevettes grises, bigorneaux et saumon pour les filles. Et encore 24 huîtres ramenées pour ce soir. 5ème jour d’huîtres. Mon taux d’iode sera encore satisfaisant à ma prochaine prise de sang.

Arrivés au camping, celui-ci ne nous fait directement bonne impression. Les allées sont larges et les places confortables. L’accueil est professionnel aussi. Par contre, piscine et bar fermés. Sanitaires chauffés mais toujours pas de planche. 4ème camping où c’est le cas. Jamais arrivé l’année passée. Où sont les planches ?

Wifi gratuit bridé mais existant. Suffisant pour la Chromecast.

Balade vélo après-midi, glace et fruits de mer en soirée. La proposition d’aller au Futuroscope samedi à enchanté les filles.

Dodo tôt pour la dernière journée sur l’île.


Déjà la dernière journée sur l’île.

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Halles de La Flotte

Nous profitons d’être tout près du centre ville pour aller au marché. Le marché médiéval de La Flotte est un des plus beaux de l’île. Il a lieu dans une cour pavée entourée de halles que se disputent les poissonniers, maraîchers, bouchers et boulangers.

Chez le poissonnier, nous achetons une fricassée de poissons qui sera parfaite avec des petits légumés provencaux.

Balade vélo après-midi (visite de Sainte-Marie qui ne nous a pas convaincu) et huîtres, soupe de poisson au soir.

Pour la dernier repas, nous pourrons même manger dehors. 18 degrés à 19 heures. Jamais vu cette semaine.

Au lit tôt. Demain nous nous levons à 6h pour être à l’ouverture du Futuroscope qui a lieu exceptionnellement à 8h30 (au lieu de 10h d’habitude)

Pairi Daiza


Camping car remisé malgré un long week-end de 5 jours.
Trop de travail, trop de fatigue et pas envie de partir trop loin.
Nous ferons donc de petites sorties.

Aujourd’hui: Paradisio ! Enfin, Pairi Daiza comme ils disent maintenant.

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Halloween = citrouilles
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Les squelettes aiment la bière

Nous habitons à 10 minutes du parc mais nous n’y sommes plus allés depuis deux ans. Nous avons arrêté d’y aller après plus de 10 ans d’abonnement: les dernières années, nous y allions si peu que nous ne rentabilisions même pas l’abonnement. Il fallait donc créer un manque. Ce manque sera comblé aujourd’hui.

Pour cette journée d’Halloween, le parc est spécialement ouvert de 10h à 21h. La météo prévoit 17 degrés et un grand soleil. Tout est rempli pour notre retour.

Cela sera aussi l’occasion de regoûter la cuisine du chef Olivier Geeraerts. Oli tenait notre restaurant préféré à Ath: l’un des sens. Il avait ouvert peu après notre arrivée à Ath. J’ai particulièrement le souvenir d’un menu le jour de Noël on ne peut plus satisfaisant fini par un Banyuls de 20 ans d’âge. Début de cette année, Oli a fermé son restaurant pour devenir chef de la brasserie du moulin de Pairi Daiza. Égoïstement, je lui en ai voulu de nous priver de sa cuisine mais je peux comprendre qu’il ait voulu relever ce défi. Nous prendrons donc notre repas du soir chez lui avec un menu qui lui ressemble:

Nous arrivons 5 minutes avant l’arrivée et le parking est déjà bien rempli. Rapide contrôle des sacs, compostage des billets achetés sur Internet et nous pouvons entrer. Déjà un point positif: l’entrée était plus longue avant.

Autre point positif, nous ne devons plus passer par la boutique. La fin du bâtiment a été rasée et nous pouvons passer par là pour rentrer dans le parc. Les boutiques d’accueil se situent dans trois bâtiments.

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Libellule d’automne

Nous passons par la brasserie pour voir le menu de ce soir. Nous nous dirigeons ensuite vers la Terre du Froid. Les arbres centenaires qui longeaient la longue allée ont été rasé pour les remplacer par des sapins. Ce parc célèbre la nature. Est-il donc nécessaire de toujours détruire même si c’est pour reconstruire autres choses après ?

Nous ne reconnaissons plus cet espace à l’ouest du parc. On y trouve un dépôt ferroviaire, un gros hangar et le nouveau restaurant du Grand Noir: l’Izba. Le toit du dépôt sert de refuges à des bouquetins. Un hydravion et d’autres vieux véhicules reposent dans un hangar entre la gare et l’étang. Difficile d’imaginer ce coin en friche il y a deux ans.

Nous aurons cette même impression toute la journée : comment ont-ils pu construire autant en si peu de temps !

Sandwiches vite engloutis à midi au moulin: nous avons encore tant de choses à voir aujourd’hui.

Après notre pause de midi, nous prenons le petit train à vapeur pour un tour digestif du domaine.

Ce n’est pas encore aujourd’hui que nous verrons les pandas: 90 minutes d’attente. Les filles, les ayant déjà vu plusieurs fois lors de leurs stages, préfèrent aller voir autres choses.

Le spectacle des rapaces semble fade par rapport à celui du Puy du Fou. Néanmoins il se laisse regarder et un moment assis est toujours bon à prendre.

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En Chine ?
Le goûter a lieu à la maison de thé lovée au milieu du dédale chinois. Cheesecake et thés originaux pour patienter jusqu’au repas du soir. Je ne sais pas qui avait fait le Cheesecake, mais c’était bon. Zen attitude. Qu’est-ce qu’on se sent bien dans ce parc.

Nous finirons notre visite post-méridienne du parc du côté des gorilles et par un tour dans le Mersus Emergo à la découverte des reptiles, tortues et autres petites bêtes répugnantes. A propos du Mersus Emergo, saviez-vous que les vitres des terrariums provenaient des anciennes vitres pare-balles récupérées dans des agences Fortis ? Trop de monde dans ce bateau: je n’aime pas ça ! Mon ochlophobie se réveille.

Arrivée à 17h30 à la brasserie comme prévu sur le prospectus spécial Halloween. On nous dit que les cuisines n’ouvriront qu’a 18h. Nous attendrons donc 30 minutes. Or de question d’aller ailleurs !

Nous serons placés dans une alcôve. Sympa. Il y fait juste froid, comme partout ailleurs dans la brasserie. Le service est rapide. C’est une habitude dans les parcs d’attraction. Un client qui s’attarde prend la place d’un autre et puis, ce client préfère sans doute être dans le parc que dans le restaurant.

Niveau nourriture: déçu. J’en attendais trop. Le repas est plus que correct pour un parc d’attraction mais on est loin de ce que Oli servait dans son restaurant. Son amour de la cuisine et sa patte ne se voient pas trop. D’ailleurs, était-il en cuisine aujourd’hui ?

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Facade de l’Aquarium

Il fait noir quand nous sortons de la brasserie (le passage de l’heure d’été à leur d’hiver avait lieu hier. Le soleil se couchait donc à 17h18…. 10 minutes avant notre arrivée)

Dernier tour dans le parc. Première fois dans le noir. La moitié des gens sont déguisés. Nous sommes bien dans l’ambiance d’Halloween. Et flûte aux gens qui n’aiment pas cette fête sous prétexte qu’il s’agit d’une fête commerciale et qui n’est pas traditionnelle: Vous ! Les ronds de cuir ! Vous devriez être contents de voir tous ces enfants se déguiser, s’amuser en essayant de faire peur aux adultes et espérant des confiseries. Évidemment qu’il y a 20 ans, en Belgique, Halloween n’était pas fêtée. Mais est-ce que la plupart de vos fêtes sont millénaires ? Tous les excuses sont bonnes pour faire la fête. Peut-être n’aimez vos pas les enfants ?

Une citrouille et une sorcière sont projetées sur la façade du château du Nautilus. Un orchestre Nouvel-Orleanesque joue sur la place face au château dans un village Street-Food. Nous aurions du manger ici plutôt qu’à la brasserie.

Bilan ? Nous reprendrons l’abonnement l’année prochaine. Le parc est de mieux en mieux et se professionnalise en bien. Mais qu’est ce que cette journée fut fatigante: le parc est trop grand pour une seule journée.

Parc en couleurs

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Mygalomorpha Sonegiensis

Ce week-end, comme tous les 3ème dimanches d’octobre, Simpélourd était à l’honneur à Soignies. J’avais prévu, comme l’année passée, de faire un billet sur cette fête sonégienne.

Malheureusement, cette édition était un peu décevante. Moins de tableaux scéniques de la part du Centre Reine Fabiola et plus de géants. Nous aimons les géants, mais franchement, Soignies, niveau géants, ça n’vaut nieu Ath ! Cela ne nous empêchera pas d’y revenir l’année prochaine (les filles ne me le pardonneraient pas).

Notre journée du dimanche m’a donc paru plus intéressante à raconter.

Nous avons repris la semaine passée nos marches ADEPS dominicales. Nous avions arrêté ces dernières années suite à un manque de temps et de motivation.

Les marches ADEPS sont des marches organisées par l’ADEPS. L’ADEPS, c’est l’Administration de l’Education Physique et des Sports. Il s’agit d’un organisme financé par la fédération Wallonie-Bruxelles afin de promouvoir les activités physiques et sportives des francophones.

Tous les dimanches (et jours fériés), l’ADEPS propose des marches gratuites aux quatre coins de la région francophone. Elles vont de 5 kilomètres (ce sont celles que nous faisons) à 20 kilomètres pour les grands marcheurs. Les organisateurs sont bénévoles (ils ont juste une participation financière de 50€ et du matériel promotionnel – fléchage, affiches et autres de la part de l’ADEPS), mais c’est toujours l’occasion pour eux de vendre des boissons et de la petite restauration. Une bière locale, cela fait toujours plaisir. Gagnant-gagnant.

Ce dimanche, nous étions dans la région de Tournai (nous avions été voir Miss Peregrine et les enfants particuliers au cinéma – super film soit dit en passant). La marche ADEPS la plus proche se situait à Blaton.
Ce fût donc l’occasion de découvrir cette ville que nous ne connaissions que par son canal Blaton-Ath qui la relie à notre belle ville d’Ath.

Parc en couleurs

A notre arrivée à Blaton, nous arrivons en pleine fête villageoise: la marche ADEPS était une des animations organisées par la ville de Blaton pour sa journée « Parc en couleurs ».

Papillon

«  Parc en couleurs » est une charmante fête campagnarde située dans le parc Posteau. Au menu: marché local et artisanal, chapiteau et groupe de musique pop/rock live.

Niveau ballade, rien à redire: petit tour en ville et puis direction le canal pour accéder à un Ravel en forêt et retour au parc Posteau. La promesse de découvrir la région est tenue.

Les 20 degrés de l’après-midi n’ont pas été étrangers non plus à notre bonne impression de cette journée et la pause désaltérante au retour est la bienvenue.

Nous nous trouvons un petit coin sur un ballot de foin et écoutons une petite partie du répertoire du groupe sous le chapiteau (dont Creep de Radiohead et Zombie des Cranberries). Niveau bière locale, il y a juste de la Moinette en bouteille de 75cl. Vinciane ne buvant pas de bière, je devrai donc me rabattre sur une autre bière. Le stock de Chimay est épuisé mais la Leffe fera, pour une fois, l’affaire.

Un dimanche à la campagne de rêve.

Nous y reviendrons l’année prochaine. Ne sachant pas à quoi nous attendre, nous avions mangé à Tournai. Nous aurions mieux fait de manger ici.

Le 21 juillet, le parc Posteau est aussi le lieu de « Parc en fête ». Vu les photos trouvées sur le site de Bernissart, l’ambiance ne semble pas très différente de notre fête d’automne. A faire aussi si nous ne sommes pas en vacances… en camping-car.

Paris goes Digital

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Paris… Paaaris comme disent les parisiens.

J’étais ces deux jours avec des collègues des autres TEC et de la SRWT à Paris pour un voyage d’affaire (je sais, cela fait prétentieux mais j’assume).

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Paris by Night

Nous y étions pour rencontrer divers partenaires liés au monde digital. Deux jours très instructifs mais cela n’est pas le sujet de ce blog.

Paris, donc.

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Devant le Moonshiner

Il s’agit de ma quatrième visite à Paris. Une des capitales européennes qui fait les plus rêver les américains. Ce n’est pas mon cas: je préfère de loin Londres (même si je ne connais ni Barcelone ou Rome). J’adore le côté cosmopolite de Londres. Paris est trop… parisien.

Ce petit séjour n’étant pas touristique, il n’est pas prévu que nous allions visiter la tour Eiffel, le sacré coeur ou Notre Dame de Paris. Au niveau visite, un de mes meilleurs souvenirs touristiques de Paris reste la cité des sciences et de l’industrie au parc de la Villette. Evidemment, nous n’irons pas non plus.

Mardi soir, nous irons du côté de la Bastille.

Le repas a lieu au Volver, une pizzeria argentine.  Bonne pizza, plus raclette sur pain que pizza italienne mais très bonne. Le tout arrosé de Malbec. Vive l’Argentine libre. Il ne me manquait qu’un fernet-coca (la troisième boisson alcoolisée en Argentine, après le vin et la bière. Une de mes boissons apéritives préférées).

Paris m’étonne par rapport à mes précédentes visites. Je ne me souvenais pas qu’il y avait tant de sans-abris. Nous contournons un tas de gens sur leur matelas dans les rues bondées. Autour d’eux, les parisiens sirotent leur cocktail à la terrasse. Il est 23 heures et nous sommes mardi. Surréaliste.

Nous finirons la soirée dans un bar clandestin: le Moonshiner. Le Moonshiner se situe à l’arrière d’une pizzeria. Pour y accéder, il faut rentrer dans la pizzeria, retirer la table qui se trouve devant une porte et traverser la fausse chambre froide. Nous arrivons alors dans un bar tout droit sorti de l’époque de la prohibition. Ambiance assurée et bons cocktails.

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Notre Dame de Paris

Le lendemain matin nous fera nous balader dans Paris: Notre Dame n’est pas loin, le Centre Pompidou (ou Centre Beaubourg) non plus.

Paris peut se vanter d’avoir un réseau de métro bien développé où chaque sortie nous fait découvrir une partie de son intimité. (qu’est ce que je suis poète !).

Après-midi, nous irons dans les nouveaux quartiers de Seine-Saint-Denis près du stade de France. De grandes avenues arborées longent des immeubles qui doivent faire la fierté de leurs architectes. Je ne connaissais pas cette partie de Paris et je m’y voie bien travailler. Nous sommes juste à 10 minutes en RER de la gare du Nord et tout semble tellement plus calme que le centre de Paris.

Nous y visitons le campus SNCF 574, l’incubateur digital de la SNCF. Campus calqué sur la philosophie Google.

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Centre Beaubourg

Après avoir acheté 2 porte-clefs « Tour Eiffel » pour les filles, nous sommes prêt pour notre retour en Belgique. Le Thalys de retour part, théoriquement, à 18h15. Il aura près d’une heure de retard suite à une alerte à la bombe à la gare de Bruxelles-Midi. Il prendra encore une autre heure de retard sur le trajet due à des gens sur les voies à Saint-Denis. 3 heures 30 pour faire Paris-Bruxelles. Autant aller en voiture. Et dire que mon voyage est en rapport avec le transport en commun.

Bilan: Paris reste Paris. Un monde à part. Je suis content de retrouver ma petite ville d’Ath mais je comprends les parisiens qui aiment leur ville.