Author: miguel
Gaume – Dimanche
Déjà le dernier jour de ce beau week-end d’automne.
Réveil dans la brume.
Petite douche rapide. Le camping fourni un clef sans contact permettant 1 douche par personne par jour en théorie. En pratique, elle permet 2 douches et ce n’est pas plus mal, parce que se rendre compte lorsqu’on est plein de mousses que les 6 minutes autorisées sont déjà épuisées, c’est ennuyant.
Petit tour dans la village de Poupehan pour se procurer de quoi manger ce midi… en vain. La ville ne dispose que d’un petit Courthéoux (je ne savais pas que cette chaine existait encore) et nous n’y avons rien trouvé qui faisait envie. Pas de restaurants ouverts non plus. Pas de basse saison à Poupehan. Directement la hors saison ! Nous irons donc à Redu. La visite de Bouillon prévue se fera une autre fois: on y est passé hier soir et je n’ai pas envie de rebrousser chemin.
Arrivée à Redu: à l’entrée du premier village du livre européen , un petit parking gratuit dans lequel se trouve déjà 2 autres camping-cars nous invite à nous arrêter. 3-4 restaurants ouverts, quelques bouquineries. Que demander de plus ?
Repas au restaurant « Le fournil ». Truite des Ardennes, hamburgers et boulettes pour mes femmes. On a très bien mangé. Superbe cadre. Beau temps et grande affluence oblige, le personnel semblait submergé mais l’attente a été raisonnable. Pour ceux qui n’aiment pas la liberté, ils font aussi hotel.
Retour à la maison et nettoyage du camping-car.
Vivement le prochain weekend !
Gaume – Samedi
Reveil matinal à 8h. Un peu de brouillard.
Petit déjeuner rapide, toilette comme il se doit et direction Bouillon.
Coup de chance, c’est jour de marché. Nous avons jusqu’à 11h pour profiter de la ville et faire nos emplettes pour ce soir (assiette ardennaise en entrée et pâté Gaumais en plat).
Midi, nous arrivons à Orval dans les temps.
Je cherche une place près de l’abbaye et me mets dans une place d’un parking en épi. Je me colle près du muret à l’avant et descend vérifier que je ne dépasse pas à l’arrière. Raté ! L’arrière du camping-car bloquait totalement une des files de la route. Cela aura moins fait rire un passant qui a vu mon air lorsque je me suis aperçu de mon erreur. 7,45m, c’est décidément beaucoup plus qu’une voiture.
Je n’étais plus venu à l’auberge de l’Ange Gardien depuis au moins 10 ans. Je n’avais donc jamais vu les transformations opérées sur l’auberge. Nous y avions passé 15 jours excellent lorsque j’avais 12 ans (il y a presque 30 ans) et j’avais donc peur d’être fort déçu par ces changements.
Il n’en était rien ! Les transformations ont été faites avec goût. Si on peut reprocher aux nouveaux propriétaires d’avoir agrandi l’auberge pour en faire quelque chose de plus commercial, l’ancien propriétaire l’était au moins autant (je me rappelle d’enveloppe laissé aux chauffeurs de bus et la façon dont il traitait ses employés). Seule la nostalgie peut faire préférer l’ancien bâtiment.
Repas correct (assiette ardennaise – avec un petit bout de pâté Gaumais – pour ma part, Orvaliflette pour maman et la grande, hamburger au fromage d’Orval pour la petite) et prix pas exagéré pour un endroit touristique.
Comme prévu, nous passons l’après-midi dans l’abbaye d’Orval. Elle est encore plus belle que dans mes souvenirs. Silence et grandeur. Je ne pourrais pas être moine mais vivre là ne doit pas être désagréable.
Devant l’entrée de l’abbaye, des diables plein de bacs d’Orval défilent. Leurs futurs propriétaires ont l’air content. Vu la rareté de cette bière en magasin, je ne peux pas partir sans faire mon stock aussi.
La route vers Poupehan est sportive. On se croirait dans les Vosges.
17h. Nous arrivons au camping de l’île de faigneul à Poupehan. Encore une fois, accueil très agréable. Un peu plus cher qu’hier (28,75€). Cadre plus agréable (entouré d’eau et de forêt) et plus silencieux. Par contre, bien que très propre, les sanitaires sont moins bien: moins nombreux et pas de papiers WC. Pas d’animation non plus pour les enfants (hormis une petite plaine de jeu)
Le camping se trouvant dans une vallée, pas de TNT ce soir. Les voisins ont prévu le coup avec leur antenne parabolique. Je pensais vraiment que la TNT portait mieux et suis, pour l’instant, assez déçu…
Heureusement que j’avais prévu une clé USB avec quelques films. Nous avons regarder La bonne planque, pièce de théâtre en noir et blanc avec Bourvil. J’ai rarement vu les filles autant rire devant la télévision. Je n’espérais pas un si bon accueil.
Gaume – Vendredi
Posted onNous étions attendu au camping de Renval entre 20h00 et 20h30. 2h30 pour faire Ath – Bastogne. Pas impossible si il n’y pas d’incident.
Nous sommes arrivés à 20h28. Merci à tous les travaux sur les autoroutes de notre chère Belgique. Merci aussi aux 155CV de notre camping-car qui nous a permis de dépassé beaucoup de monde tout en respectant les limitations de vitesse evidemment.
La propriétaire du camping nous attendait comme convenu. Accueil très agréable (son accent était plus allemand que néerlandais finalement). Beau petit camping. Pas cher (16,50€ pour nous 4 avec l’électricité – électricité que je prendrai toujours si on va dans un camping, sinon, autant aller dans une aire de service). Principalement résidentiel mais quelques places pour camping-car. Sanitaire très propre. Petit bar (fermé à 20h30…) et beaucoup d’animations (mini-golf, cour de tennis, étang de pèche).
Nous n’en profiterons pas beaucoup vu notre arrivée tardive et notre départ tôt demain mais, c’est certain, nous y retournerons !
Gaume – Sortie 2
Posted onCe week-end, notre destination devait être la Champagne.
Via France Passion, j’avais trouvé une belle halte dans les Ardennes Françaises. Il s’agit d’un gîte rural qui fait table d’hôte mais accueille aussi les camping-caristes gratuitement. Nous avons de bons souvenirs de tables d’hôte et celle-ci, pour 25 euros, semblait très bien.
Malheureusement, la table d’hôte est à 19h30, soit trop tôt pour parvenir à destination en partant à 18h de chez nous.
Ce n’est que partie remise…
Donc, ce week-end, nous irons du côté de la Gaume.
Vendredi soir: Camping de Renval à Bastogne.
Samedi: au matin, petit tour dans la ville et l’après-midi à Orval. Camping Ile de faigneul à Poupehan.
Dimanche: Bouillon et retour à la maison.
De peur que le camping soit fermé à cause de notre arrivée tardive, j’ai téléphoné vers 9h30 au Camping de Renval pour voir ce qu’il en était. Un néerlandophone me répond et me fait vaguement comprendre de rappeler après 10h quand le patron sera là. A 11h, j’ai la patronne (néerlandophone aussi mais parlant un français correct) qui me confirme qu’il n’y a pas de problème: la réception ferme à 20h00 mais vu qu’elle ferme le bar à 20h30, elle peut attendre pour fermer la reception.
L’autre camping, vu le site, semble aussi appartenir à des néerlandophones. On verra comment on sera reçu demain soir.
Certains trouveront cela ennuyant en Wallonie. Cela ne me dérange pas si, en tant que wallon, j’y suis bien accueilli. Mais je suis certain que dans certains campings, cela n’est pas le cas: Un camping à Neufchateau se paye le luxe d’avoir un site Web uniquement en néerlandais et en anglais.
D’après leur site,
– Le camping de Bastogne dispose de wifi gratuit, de places adaptées aux mobilhomes avec décharge, eau, électricité et télédistribution, de 2 blocs sanitaires chauffés, équipés avec eau chaude et lavabos, sèche-cheveux, machine à laver, séchoir.
– Le camping de Poupehan, lui, est un camping familiale confortable avec un agréable café avec terrasse et friterie, sanitaires modernes avec de l’eau chaude et froide, beaucoup d’emplacements en bordure de la Semois, plaine de jeux pour les enfants et des activités sportives. Il est situé sur une petit ile sur la Semois.
La suite demain.